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Madame Isabelle Caresmel est élue présidente de l'OETH



Depuis le 1er janvier 2018, Madame Caresmel est la nouvelle présidente de l’association OETH. Membre de la CFE-CGC depuis 2002 et infirmière de bloc opératoire, Madame Caresmel travaille pour le groupe AHNAC (Association hospitalière Nord Artois clinique), un groupe basé dans les Hauts de France et composé de 3 200 salariés. Depuis mars 2009, Madame Caresmel est la référente handicap du groupe, où son implication dans le handicap est quotidienne, une action inhérente à son parcours et à ses multiples casquettes. Madame Isabelle Caresmel succède à Monsieur Alain Carrée (Fehap).

Questions à une présidente impliquée au quotidien dans le handicap.

Quels axes souhaitez-vous donner à votre présidence ?
Les axes majeurs de l’OETH pour 2018 sont l’insertion et le recrutement. L’association aimerait rendre les établissements « handi-accueillants ». Nous avons déjà créé cette dynamique en mettant en place le dispositif Oasis handicap, qui permet à des demandeurs d’emploi en situation de handicap d’intégrer les métiers du secteur social et médico-social. Les employeurs peuvent ensuite bénéficier des compétences de ces personnes. En 2018, ce dispositif sera étendu aux métiers du secteur sanitaire.
Les administrateurs sont à l’origine de la politique d’évolution de l’association. Nous souhaitons avant tout privilégier les axes majeurs de 2018 déjà mentionnés. Chaque mois, un Comité de gestion des interventions (CGI) étudie les dossiers et nous organisons deux conseils d’administration annuels au minimum, avec entre-temps des Comités de gestion des interventions de développement ‒  au moins deux par an également ‒ pour réfléchir à la politique future et aux mesures de l’accord OETH.

Comment décririez-vous votre rôle par rapport aux évolutions que souhaite réaliser l’association ?
Comme celui d’une chef d’orchestre, rythmant des échanges paritaires riches, permettant de mettre en œuvre les orientations stratégiques décidées par l’association.

Y a-t-il un projet, parmi les sujets que vous aurez à traiter, qui vous tienne particulièrement à cœur ?
Deux sujets me tiennent particulièrement à cœur cette année. Tout d’abord, poursuivre cet axe de travail collectif au sein de l’association et du comité de gestion entre partenaires, syndicats salariés et employeurs responsables et constructifs. D’autre part, que l’OETH puisse accorder une enveloppe supplémentaire pour les référents handicap afin de pérenniser leurs compétences au sein des établissements, car ils ont un rôle primordial de prévention et d’aide pour les salariés devenant ou devenus des travailleurs handicapés.

La Cour des comptes vient de publier un rapport qui met en évidence la nécessité d’une refondation du système de fonctionnement de l’Agefiph et du FIPHFP. L’accord OETH connaît-il les mêmes problématiques ?
L’accord OETH n’est pas impacté par les mêmes problématiques. Nous ne pouvons pas nous comparer à l’Agefiph ou au FIPHFP dans la mesure où nous n’avons pas les mêmes enveloppes ni la même gestion. Notre façon de fonctionner est en effet distincte. L’OETH dispose d’une souplesse de gestion, puisque nous ajustons les dépenses en fonction des recettes grâce aux CGI de développement. Nous répondons par ailleurs directement aux adhérents selon leurs besoins et nous adaptons ainsi notre stratégie à la situation. Nous ne faisons pas que du financement, mais aussi beaucoup de conseil. L’OETH s’est également tournée de manière innovante vers la prévention, avec les référents handicap notamment.
Nous ne mettons pas en œuvre un catalogue d’actions car nous réalisons des interventions sur mesure, et notre taux d’emploi est de 5,54 %. Nous n’avons pas les mêmes problématiques que l’Agefiph et le FIPHFP car nous savons que nos ressources ont diminué et nous « adaptons la voilure », pour ne pas nous retrouver dans des situations dramatiques.

En ce début d’année, si vous formuliez des vœux pour les établissements et leur relation avec l’OETH, quels seraient-ils ?
Je souhaite que nous puissions continuer à apporter aux établissements ce dont ils ont besoin et que nous soyons pour eux un acteur du quotidien aussi bien dans la gestion du handicap que dans sa prévention. Nous espérons également que les directeurs, les représentants du personnel et les médecins du travail seront aux rendez-vous des réunions régionales organisées tout au long de l’année.

 

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